Assurance Vie : conseils et comparateur gratuit !

Moins rémunératrice aujourd'hui qu'elle ne l'a été dans les années 80, l'assurance-vie est pourtant toujours la solution d'épargne préférée de nombreux Français, avec, fin 2022, des encours de contrats qui dépassaient 1 800 milliards d'euros !

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Ce type de placement plaît pour sa flexibilité, les avantages fiscaux qu'il procure mais aussi parce que le souscripteur peut transformer son capital en rente viagère ou bien encore le transmettre au(x) bénéficiaire(s) qu'il a lui-même désigné(s). Avant de placer ses économies dans l'assurance-vie, il est cependant important de bien choisir son support et de s'aider de notre comparateur gratuit.

Qu'est-ce que l'assurance-vie ?

Solution d'épargne à moyen ou long terme, l'assurance-vie est appréciée pour sa souplesse. Lors de l'ouverture du contrat, le détenteur effectue un versement initial à sa convenance. Par la suite, les versements peuvent être réguliers ou ponctuels, sans aucune obligation, et il n'y a aucune limite de montant. Il est de même possible de retirer de l'argent à loisir, sans avoir à s'en justifier. Toutefois, pour tirer un avantage fiscal de son assurance-vie, mieux vaut attendre que le contrat ait 8 ans pour effectuer son premier rachat (ou retrait).

On entend souvent dire que l'assurance-vie est un placement sûr, c'est-à-dire sans risques. C'est vrai pour un certain type de contrat plutôt "bon père de famille" mais pas pour les supports en unités de compte puisque l'épargnant peut, dans ce dernier cas, subir une perte de capital. En effet, intrinsèquement liés aux marchés financiers et à leur évolution, ces supports fluctuent à la hausse mais également à la baisse. La valeur d'une unité de compte n'engageant en aucun cas l'assureur, les risques de perte en capital ne peuvent être supportés que par le seul adhérent.

L'assurance-vie est choisie par les personnes désireuses de se constituer un capital à leur rythme et en fonction de leurs possibilités financières, récupérer leur capital augmenté des intérêts ou bien choisir de percevoir une rente viagère, voire encore transmettre leur patrimoine à un ou plusieurs bénéficiaires de leur choix. Mais même si ce type d'épargne semble simple d'accès, il est hautement recommandé de comparer les différentes solutions d'assurance-vie et de prendre conseil auprès d'un professionnel sérieux.

Quelle est la fiscalité de l'assurance-vie ?

Le capital n'est pas imposable. Seuls les intérêts font l'objet d'une fiscalité. Celle-ci varie selon que la date d'ouverture du contrat est antérieure ou postérieure au 26 septembre 2017. Elle s'applique exclusivement lors d'un rachat partiel ou total.

Les gains réalisés sont soumis aux prélèvements sociaux dont le taux de 17,2 % est réparti comme suit :

  • 0,5 % pour la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale),
  • 7,5 % pour le prélèvement de solidarité,
  • 9,2 % au titre de la CSG (Contribution Sociale Généralisée).

Seules les personnes ayant leur résidence fiscale en France doivent s'acquitter des prélèvements sociaux. Prélevés au moment du retrait, ces frais fiscaux sont calculés soit au prorata de la somme rachetée par le souscripteur, soit en fin de contrat. Seuls les fonds en euros font l'objet d'un prélèvement annuel.

En parallèle de ces contributions sociales, le souscripteur est fiscalisé sur ses retraits. Les éléments pris en compte pour calculer l'imposition sont la date de versement de la prime et la durée du contrat.

Pour les primes versées depuis le 27 septembre 2017, mais si le contrat a moins de 8 ans, les intérêts sont imposés à deux périodes distinctes :

  • Un prélèvement forfaitaire de 12,8 % est effectué au moment du versement, sachant qu'en fonction du RFR (revenu fiscal de référence), une dispense peut être consentie,
  • Ensuite, soit les intérêts font l'objet d'un prélèvement forfaitaire de 12,8 %, soit ils sont soumis au barème progressif de l'IR (impôt sur le revenu).

Pour les primes versées depuis le 27 septembre 2017, et dès lors que le contrat est souscrit depuis plus de 8 ans, les gains sont imposés de la façon suivante :

  • Un prélèvement forfaitaire de 7,5 % est tout d'abord appliqué,
  • Les intérêts doivent ensuite être notifiés sur la déclaration de revenus mais il convient tout d'abord de déduire l'abattement en fonction de sa situation, soit 9 200 € pour un couple ou 4 600 € pour un célibataire,
  • L'abattement étant déduit, un taux forfaitaire est alors appliqué. Il est de 12,8 % lorsque les intérêts correspondent à une ou plusieurs primes dont le montant est supérieur à 150 000 € et de 7,5 % si elles sont inférieures ou égales à 150 000 €.

Pour les primes versées avant le 27 septembre 2017, mais que le contrat a moins de 8 ans, les intérêts sont eux aussi imposés en deux temps, à savoir :

  • 12,8 % de prélèvement forfaitaire non libératoire,
  • Après leur inscription sur la déclaration de revenus, soit on applique un taux forfaitaire de 15 %, soit ils sont imposés selon le barème progressif de l'IR.

Pour les primes versées avant le 27 septembre 2017, mais que le contrat a plus de 8 ans :

  • 12,8 % au titre du prélèvement forfaitaire non libératoire au moment du versement,
  • Après leur inscription sur la déclaration de revenus, les intérêts sont imposés soit selon le barème progressif de l'IR, soit au taux forfaitaire de 7,5 %.

La fiscalité de l'assurance-vie peut paraître compliquée à bon nombre de souscripteurs. Il faut donc retenir que la fiscalité est liée à la date d'ouverture du contrat et à l'âge de ce dernier âge (plus ou moins de 8 ans) et que les intérêts de l'assurance-vie sont imposés toujours en deux temps dès lors que le souscripteur fait un rachat.

Notons toutefois que des exonérations d'impôt sur les gains d'une assurance-vie sont possibles si le rachat est effectué pour l'un des motifs suivants : la mise à la retraite anticipée, le licenciement, l'invalidité ou bien la liquidation judiciaire.

Quels sont les différents types d'assurance-vie ?

Avant de souscrire ce type de contrat, il est nécessaire de différencier les solutions d'assurance-vie.

  • L'assurance-vie "en cas de décès": c'est la formule choisie si l'on désire, à son décès, destiner l'épargne constituée à un ou plusieurs tiers (les bénéficiaires). Il s'agit d'une assurance-décès.
  • L'assurance-vie "en cas de vie": au terme du contrat, dès lors que le souscripteur est toujours en vie, il perçoit selon son choix une rente viagère ou un capital.
  • L'assurance mixte : il s'agit d'une solution d'assurance-vie dite "en cas de vie ou de décès" qui permet au souscripteur toujours en vie au terme du contrat de percevoir une rente ou un capital, ou bien à son décès qu'une rente ou un capital soit versé au(x) bénéficiaire(s) qu'il a lui-même désigné(s) au contrat.

Ces différents types de contrats peuvent être investis sur un seul support ou sur plusieurs supports.

L'assurance-vie multisupport

C'est par le biais d'une assurance-vie multisupport essentiellement que l'on peut investir sur différents supports (ou fonds). En théorie, pour sécuriser au mieux son épargne, on investit la plus grande partie de son argent sur un fonds en euros et le reste sur des fonds en unités de compte. Une unité de compte (UC) peut être une obligation, une action ou encore une part de SICAV. Certes plus risquées que les fonds en euros, les unités de compte sont choisies pour booster le rendement de son assurance-vie. Le capital investi sur chaque unité de compte est exprimé en nombre de parts (et non en euros). Ces supports ne garantissent pas le capital investi. Ils sont choisis par des souscripteurs qui souhaitent dynamiser leur épargne quitte à prendre des risques.

L'assurance-vie monosupport

Plus tranquille, ce type de contrat n'a plus autant le vent en poupe qu'il ne l'a eu car il ne permet pas de profiter d'une épargne dynamique. Aujourd'hui, les souscripteurs sont prêts à prendre un peu plus de risques (tout en restant modérés) afin de tirer meilleur parti de leur assurance-vie. Il ne s'agit donc pas d'une stratégie payante, loin s'en faut. Si l'on possède un contrat d'assurance-vie monosupport en euros, il suffit d'opter pour le transfert de son épargne afin de pouvoir profiter d'une stratégie à plusieurs dimensions. C'est d'ailleurs un sujet abordé quelques lignes plus loin.

Nous l'avons compris, si l'on veut tirer la plus grande satisfaction de son assurance-vie, tout est question de stratégie. Pour que cela soit rémunérateur, il convient de s'y connaître un minimum ou bien de confier la gestion de son assurance-vie à un spécialiste. Mais avant tout, il est très important d'utiliser un comparateur d'assurance-vie.

Peut-on transférer son assurance-vie ?

Il est très utile de transférer son contrat d'assurance-vie s'il s'avère peu performant. C'est un acte que la loi autorise, et l'antériorité fiscale du contrat tout comme les avantages fiscaux sont préservés. Cette solution est donc intéressante pour un adhérent qui souhaite bénéficier d'un contrat plus compétitif que le précédent.

Avec l'amendement Fourgous de 2005 puis la loi Pacte de 2019, un adhérent est aujourd'hui en droit de transférer son contrat d'assurance-vie multisupport ou monosupport, chez le même assureur, par souscription d'un nouveau contrat ou par simple avenant, dès lors qu'il réinvestit au moins une partie de son capital en unités de compte, et plus précisément 20 % ou plus. En dehors de cela, aucun quota ne peut lui être imposé. Ce transfert évite de racheter son contrat et donc de perdre l'antériorité fiscale, tel que c'était le cas il y a quelques années. Attention toutefois, pour bénéficier des avantages fiscaux liés et de l'antériorité d'origine, celle-ci doit être d'au moins 8 ans.

Les conditions du transfert de capital ont été améliorées par le législateur dans le but d'encourager les souscripteurs à dynamiser leurs investissements. C'est aussi une bonne solution pour investir dans des actifs plus novateurs et de les diversifier. Côté gestion, le transfert d'assurance-vie simplifie la vie du souscripteur qui a la possibilité de bénéficier de services en ligne. Ceux-ci accélèrent les délais de gestion et facilitent le suivi du compte. Il y a même plus innovant encore avec la gestion pilotée.

Stratégie encore : la migration de son capital doit être étudiée sérieusement. Le but est bien sûr d'atteindre l'objectif que l'on s'est fixé en termes d'investissement. Certains profils sont plus intéressés par les supports risqués (unités de compte), d'autres souhaitent jouer la sécurité et préfèrent se tourner vers les fonds en euros, d'autres encore diversifient leurs supports en les répartissant judicieusement. L'âge du souscripteur et son horizon de placement sont d'autres points à considérer avant de transférer son assurance-vie, tout comme les frais appliqués lors de la vente qui permet d'acquérir de nouvelles unités de compte, ou encore le taux minimum garanti du contrat d'origine s'il est au moins égal voire supérieur aux rendements moyens que l'on connaît aujourd'hui.

S'il est tentant de transférer son assurance-vie, il faut s'assurer préalablement que l'on ne perdra pas des avantages acquis mais qui ne sont plus de mise avec les nouveaux contrats.

Quels sont les frais liés à une assurance-vie ?

Aucun contrat d'assurance-vie ne permet d'être dispensé de frais et ceux-ci varient d'une banque ou d'un assureur à l'autre puisque les tarifs sont libres. C'est donc un critère de choix qui pèse lourd dans la balance, d'où l'intérêt de passer par un comparateur gratuit. Ces frais sont de tous types, à savoir généralement :

  • Les frais d'entrée: le maximum est de l'ordre de 5 %. Le montant de ces frais est ponctionné à chaque versement effectué, notamment chez les assureurs. Les banques en ligne, au contraire, mettent un point d'honneur à ne pas appliquer de frais sur versements (en tout cas pour la majorité d'entre elles), ce qui représente un atout non négligeable pour l'épargnant.
  • Les frais d'arbitrage: ces frais ne concernent que les contrats multisupports, et peuvent éventuellement être appliqués lorsque l'investisseur change d'unité de compte ou de support d'investissement. Les frais d'arbitrage ne sont toutefois pas imputés de façon systématique. Il peut s'agir d'un forfait ou bien d'un pourcentage de l'ordre de 0,25 à 1,00 %. Certains organismes les offrent à leurs clients, d'autres les appliquent de façon partielle en tenant compte du nombre annuel d'arbitrages pour chaque dossier.
  • Les frais de gestion: ils sont incontournables et dus chaque année, permettant à l'organisme gestionnaire du contrat d'assurance-vie de se rémunérer. Ils sont généralement compris entre 0,50 et 1,00 % du capital, ce qui n'est pas anodin pour l'épargnant. C'est sur la totalité des primes investies (c'est-à-dire de l'épargne constituée) mais aussi sur la capitalisation (plus-values, intérêts) que les frais de gestion sont calculés. À noter que des frais supplémentaires peuvent même être imputés en fonction du mode de gestion que le client a choisi, c'est-à-dire pilotée ou libre.
  • Les frais de sortie: comme pour les frais d'entrée, les frais de sortie sont libres, et peuvent atteindre 5 % de la valeur épargnée. Toutefois, ils ne sont généralement appliqués que si l'épargnant effectue une sortie anticipée de son capital, soit avant la 8ème année de détention du contrat d'assurance-vie, voire avant 10 ans. La réglementation fixe cette limite de 10 ans au-delà de laquelle l'établissement ne peut plus facturer aucuns frais de sortie. La précocité de l'opération a donc un impact sur le montant de cette pénalité.
  • Les frais de sortie pour transfert : sortir des fonds investis pour les transférer sur un contrat plus rémunérateur d'une même compagnie d'assurance est tout à fait légal comme nous l'avons vu précédemment. Cependant, des frais sont susceptibles d'être appliqués à discrétion par les assureurs, la loi ne précisant pas certaines modalités.
  • Les frais sur les versements d'une rente : les épargnants qui souhaitent sortir de l'assurance-vie afin de toucher non pas un capital mais une rente viagère et profiter ainsi de revenus complémentaires (qui, à leur décès, peuvent être reversés à leur conjoint survivant), subissent une pénalité. En effet, l'assureur se rémunère pour les services rendus en appliquant des frais spécifiques comme par exemple :
    • Les frais sur encours de rente: compris entre 0,90 et 1,50 %, ils ne diffèrent pas des frais de gestion.
    • Les frais d'arrérage: ils atteignent généralement 2,90 ou 3,00 % et sont déduits à chaque versement de rente.
    • Les frais de conversion: ils n'ont lieu qu'une seule fois, à savoir lorsque le capital est modifié en rente viagère.
  • Les prélèvements en sortie de contrat: cette autre dépense incontournable à prévoir concerne les prélèvements sociaux et fiscaux. Du fait qu'ils affectent les gains réalisés, ils entraînent une baisse de rendement de l'assurance-vie, ce qui peut être significatif.

Tous ces frais doivent impérativement être clairement stipulés dans un document d'information précontractuel systématiquement remis au souscripteur. Il appartient à ce dernier d'en prendre connaissance avant de finaliser son choix. De plus, la transférabilité n'étant possible que chez le même assureur, le souscripteur peut voir ses possibilités restreintes puisque les conditions sont librement définies par les professionnels du secteur.

Quoiqu'il en soit, la démarche est complexe pour le consommateur qui n'a aucune expertise dans le domaine. Il est donc absolument nécessaire de prendre rendez-vous avec son conseiller afin d'être parfaitement informé et conseillé.

À quoi sert un comparateur de contrats d'assurances-vie ?

On trouve de nombreux contrats d'assurance-vie sur le marché, ce qui ne facilite pas la tâche des personnes souhaitant y souscrire mais qui connaissent peu ce type de produit. Investir au hasard est une mauvaise idée car si l'on opte uniquement pour un contrat multisupport, on s'expose au risque de perdre une bonne partie de son placement, voire la totalité. Il faut donc impérativement prendre le temps de comparer les offres avant de s'engager.

Pour ce faire, la meilleure solution consiste à utiliser notre comparateur en ligne. Il s'agit d'un outil fiable, gratuit et sans engagement. De cette façon, il est plus facile de trouver un contrat d'assurance-vie qui correspond à son profil, une condition à ne pas négliger car tout contrat peut s'avérer payant mais il doit répondre à une stratégie précise. Le but est d'atteindre l'objectif que l'on s'est fixé afin de satisfaire au mieux ses besoins futurs, soit pour améliorer ses revenus à la retraite, soit pour laisser un patrimoine à son (ses) bénéficiaire(s).

Avant de choisir un contrat d'assurance-vie, il convient par exemple de comparer les frais, les modes de gestion (libre, profilée ou pilotée), les bénéfices possibles ainsi que les niveaux de risques. Sachant qu'une même personne a le droit de souscrire autant de contrat d'assurance-vie qu'elle le souhaite, il est d'autant plus fondamental d'étudier les différentes offres afin de profiter de toutes les opportunités. Le but est de modérer les risques, mais il faut tout de même que ses investissements s'avèrent rentables !

Utiliser notre comparateur en ligne est très facile. Il suffit de se laisser guider. Il est nécessaire de compléter un court questionnaire et de valider pour découvrir en un clin d'œil les meilleures offres du moment. Il n'y a plus ensuite qu'à prendre le temps de les étudier une à une puis de les comparer pour choisir celle(s) convenant parfaitement à ses attentes.